Retrouvez ici tous les grands évènements auxquels Caro a participé:

 

La Mini Barcelona Ou Maxi Galere

A priori, une course qui faisait une boucle entre Barcelone Minorque et Barcelone, 300 milles en solitaire, cela me paraissait : sympa, rapide, stratégique, joli, fantastique et peu onéreux…..

 

Mais cette épreuve fut pour Ma Douce et moi-même stressante, longue, surprenante, jolie, invraisemblable, et coûteuse !!!!

 

Participer à des courses hauturières sans avoir de sponsor financier officiel, tout en travaillant à côté, en étant maman et toujours passionnée de mer cela rassemble des éléments qui donnent une dimension extraordinaire à des épreuves déjà extraordinaires.

 

Voici les fabuleuses aventures de Caro et PAF le mât !

 

Pour commencer il m'a fallu convaincre jusqu'à la dernière minute (jusqu'à une semaine avant le départ) mes employeurs pour placer mes jours de congés (et me faire remplacer)…. en effet même si la course ne faisait que 300 milles, il fallait quand même convoyer Ma Douce jusqu'en Espagne, et la ramener faire quelques essai en mer et cela prenait mine de rien au moins une dizaine de jours en incluant la course. Merci à l'équipe de l'ASPTT voile qui m'a soutenue en me permettant de partir à ce moment là ! Merci aux collégiens qui suivent mes aventures.

 

J'imagine alors qu'il serait sympa d'y aller en convoyant Ma douce par la mer, cela me faisait un petit entraînement car en bossant pendant la saison, je n'ai pas pu naviguer sur de longues distances depuis ma qualification hors course ! Mais le jour prévu de la mise à l'eau (samedi), c'est la baston de mistral (tempête), la mise à l'eau est impossible. Bon c'est l'attente, puis le mercredi il pleut à torrent. Après mure réflexion sur la météo qui annonçait ensuite plusieurs jours de petit temps (Pétole) nous décidons d'amener en convoi exceptionnel Ma douce par la route !!! Heureusement le chauffeur c'est mon père, et j'ai une remorque perso ! Mais petit stress tout de même car des voyants s'allument nous obligeant à rechercher un garage au cas où….puis tout redevient clair et nous voilà repartis vers Barcelone. Nous décidons de dormir dans la voiture par économie d'argent et de temps !

 

Tout se passe bien et le lundi matin nous arrivons vers midi au club de voile ! Au bout de quelques quarts d'heure, on nous informe que pour la mise à l'eau ce sera dans 5h…. « no comment », nous grignotons en attendant patiemment ! Une foi le bateau à l'eau il faut garer la voiture à l'extérieur, mais le vol et fréquent dans cette ville donc pas dans la rue mais au parking (pour 24 euros par jour) !! Puis bien occupés à gréer Ma Douce, à préparer des tas de choses comme : vérification des panneaux solaires (fil oxydé), matelotage, création d'un Arthur en achetant une latte jonc (16 euros) au voilier du bout du port…Nous dormons sur Ma Douce comme deux ou trois autres navigateurs, les autres sont à l'hôtel ou chez des amis (Beaucoup sont sur équipés car sponsorisé !) Ensuite une foi que le bateau est vérifié du point de vue sécurité et jauge, nous décidons de partir naviguer au large pour des essais….nous apprenons que pour se faire remorquer et sortir du port cela couterait 15 euros…alors par solidarité, Bertrand avec Colibri décide de nous remorquer car il a un moteur et de naviguer avec nous pour faire des essais ensemble, chouette, c'est sympa et moins cher (l'esprit mini !) On s'éclate sur l'eau, tout est ok, et je n'ai qu'une envie : partir au large pour les Baléares…Nous échangeons nos informations sur la météo entre quelques skipper et après une petite soirée entre ministe tapas dans un bar sympas puis le lendemain une soirée offerte par le club avec de délicieuse saucisses, nous arrivons déjà au samedi du départ avec une réunion le matin puis remorquage en groupe prévu pour 11h !

 

Le départ est lancé, youpi me voilà partie pour un joli périple où il me tarde le retour à donf sous spi….La météo était plus forte que prévu et me voici partie avec Ma Douce avec des voiles pas très adaptées car n'ayant pas encore le budget, je n'ai qu'une voile trop puissante (voile de petit temps) pour remonter au prés. Je prends donc deux ris dans la Grand voile et essaie de passer les vagues avec puissance même si je gite encore beaucoup, que le bateau tape fort dans les vagues et que je fais moins de cap que les autres voiliers, je me maintiens dans la flotte des bateaux et c'est bien agréable de rester en contact radio. Pendant la fin d'après midi et la première partie de la nuit la météo est mauvaise, c'est-à-dire de la pluie forte, des orages et des éclairs et du vent de face variant de 20 nœuds à 30 nœuds ! Jusqu'ici j'ai pu gérer mon sommeil en faisant des repos de 10 à 20 minutes dehors, en utilisant mon spi comme gros oreiller et je suis bien contente car je ne suis pas épuisée quoique un peu moulue car les vagues étant grosses mon bateau cognait fort et cela secoue les vertèbres ! Puis au petit matin, la pluie s'arrête mais le vent mène encore moins vers l'île ! Je tire des bords entre les nuages en prenant les adonnantes. J'en profite pour manger des salades en boites et autres délices, qui me changent des barres de céréales et fruits sec de la nuit. Il y a quelques skippers qui ont déjà abandonné pour des problèmes techniques (batterie, voiles…). Je me rapproche de Minorque et c'est magique car cela représente pour moi de merveilleux souvenirs d'enfance lorsque je partais en famille en croisière ! La côte est toujours aussi jolie ! Le vent faiblit dans l'après midi mais Ma Douce avance tout de même très bien. J'alterne toujours des petites tranches de sommeil, avec l'objectif d'être en forme pour la nuit prochaine car j'espère revenir vers Barcelone sous spi ! Je m'offre une petite soupe de poisson réchauffante avant que la nuit se lève. Mais c'est finalement vers 22h que je franchi le passage de l'île d'Aire qui est très impressionnant car la visibilité est faible, que cet îlot ne possède qu'un phare et que j'ai du mal à imaginer son étendue. Je me fie à mon cher GPS et ma carte puis tout se passe bien. Je me dis que si c'était la tempête plus d'un mini pourrait s'échouer !!! Vraiment dangereux comme passage obligatoire qui devait être surveillé par un voilier accompagnateur mais au moment où j'annonce ma position on me répond « Oui on sait que vous êtes passés…. » Puis rajoute à quelle heure déjà ? Je comprends donc que je suis plus qu'en solitaire car le bateau accompagnateur est parti devant, m'a laissé seule….je me dit tient s'il m'arrivait quelque chose, il ne serait pas là pour m'aider….3 bateaux accompagnateurs pour moins de 30 coureurs, cela semblait rassurant….

 

4h plus tard, à deux heures du matin, j'envoie un empannage dans 15 nœuds de vent, et je me dis qu'ensuite j'hisserai mon spi….Mais PATATRACK !

 

En quelques secondes, mon mât se casse en 4 morceaux, je comprends vite que la course est finie, je suis sereine et agit calmement avec beaucoup d'Adrénaline. Je dois jeter mon mat et ma grand voile à l'eau…les vagues bousculent mon gréement en morceaux, commencent à arracher le chandelier bâbord et je dois éviter qu'il ne transperce la coque. Je coupe donc les haubans, bastaques….sans me faire mal puis monte une antenne VHF de secours avec une rame et un tangon. Personne ne répond à mes émissions, je comprends que le bateau accompagnateur n'est pas là pour moi…. bonjour ou au revoir l'organisation de course ? Sans m'attrister je dirige Ma Douce vers Minorque, je suis à environ 6 milles des côtes (environ 12 km ), soit une douzaine de kms me voici en train de surfer à 3 ou 4 nœuds, sans voile. Je repère des phares d'entrée de port, je ne trouve pas le nom de ce petit port sur la carte mais je préfère m'en rapprocher car pour aller à Ciutadella, il faut passer un cap et je crains de rater l'île. Alors, je lance un PAN PAN pour donner ma position. Heureusement on capte et on me dit que dans environ 40 minutes les secours espagnols viendront me remorquer. Je stresse car je me rapproche alors un peu trop vite de la côte et surtout des rochers, lorsque la profondeur arrive à 15m je décide de mouiller (mettre l'ancre) et je suis à quelques centaines de mètres des rochers, le bateau roule dans les vagues… je répète ma position au cas où mon antenne de secours tombe et j'annonce que j'ai également une VHF portable. Je réalise que le téléphone portable serait utile dans ce genre de cas (si je n'ai plus d'antenne ou de radio, le portable est une solution de communication). Finalement, l'équipage et le capitaine arrivent avec précision, je communique avec ma VHF portable car c'est plus pratique, ils me lancent une amarre que je noue autour du reste de mon mât et lorsque j'ai coupé mon mouillage c'est le retour par remorquage. Les sauveteurs me ramènent en avançant doucement pour que Ma Douce ne se remplisse pas d'eau (voie d'eau au niveau du chandelier bâbord), je suis contente de ne pas rajouter de bobos à mon bateau, je somnole à la barre en mangeant des fruits secs. Nous arrivons au port de Ciutadella avant la vacation radios de 8h du matin.

Gênée je demande à mes super sauveteurs qui n'étaient pas au courant de cette course au large en solitaire, à téléphoner à l'organisation et le capitaine du bateau de sauvetage accepte de me prêter son portable. J'annonce donc les dégâts et l'abandon pour cette course, je demande à l'organisation d'avertir mon père qui est à Barcelone. Cette communication n'a pas été faite (Le prestige d'être amateur, pas sponsorisé) et heureusement par la suite j'ai pu appeler mon père pour l'avertir qu'il fallait se préparer à venir me chercher à Minorque avec une remorque…Je rencontre Philippe et sa petite famille sur un voiler de rêve qui se prénomme par ci par là. Ils me remontent le moral, me changent les idées et me donnent envie de réaliser des croisières avec ma petite famille ! En quelques heures nous nous sommes liés d'amitiés !

 

Le lendemain matin nous devions gruter Ma Douce dés que la voiture et remorque arriverait de Mahon ! Mon père tombe en panne dans le ferry, et oui les aventures continuent…après que la dépanneuse l'aie sorti, il décide de venir chercher Ma douce mais sans arrêter le moteur….ou en se garant dans une pente. Il commande une pièce de rechange pour le lendemain après midi dans le garage situé en zone industriel à Mahon. Youpi, en début d'après midi le voici avec la voiture et la remorque et nous pouvons grignoter un morceau puis nous grutons Ma Douce, nous l'attachons ferme et nous voilà repartis en direction du port de Mahon. Puis comme il fallait continuer cette aventure, les policiers nous arrêtent et nous posent des questions, mesurent la hauteur du bateau….puis déclare heureusement que tout est en règle et que nous pouvons avancer jusqu'à Mahon. Mes chers sauveteurs me téléphone pour avoir des nouvelles et savoir si on va arriver sans trop de soucis jusqu'à Barcelone. Ils sont vraiment super attentionnés ! Ouf ! Le lendemain après midi, nous amenons notre voiture se faire changer une petite pompe….Mais c'est comme si c'était encore trop simple pour que ça se fasse rapidement, au bout de 4h de travail, les garagistes nous annoncent que la voiture doit rester au garage !!!Ils acceptent de nous déposer au port, pour que nous puissions envoyer quelques mails et récupérer la photocopie de mon passeport scanné (oui j'avais laissé mes papiers à Marseille !). Le lendemain matin la voiture est réparée et nous nous hâtons pour récupérer la carte d'embarquement. En quelques minutes mon père a sa carte puis moi on m'envoie d'un bureau à un autre pendant trois quarts d'heure ! Nous arrivons tout de même à nous embarquer avec Ma Douce 5 minutes avant l'heure de fin d'embarquement ! OUFFF !! Quel suspens !

 

Le retour par ferry (le voyage en ferry coûte plus de 1000 euros.)se passe idéalement, nous mangeons et dormons comme des bienheureux bercé par des sacrées vagues, pour être en forme pour la suite du trajet de Barcelone à Marseille en voiture. Tout se déroule ensuite sans mauvais œil, nous n'en revenons pas !

 

Au final, je réalise que cette course m'a coûté beaucoup plus que prévu et je positive en me disant que je ne me suis pas blessée, que j'ai agi en bon marin, sereinement, sans ajouter un sur accident. Je sais également que même dans des situations critiques et isolée je me débrouille très bien avec du matériel qui n'est pas encore au top. Mais réellement je ne pourrais continuer sans sponsor car je ne suis pas assurée pour ce genre de fortune de mer et mon budget était déjà sur la corde raide ! Je réalise que ce n'est plus l'époque des ministes qui s'entraident et bricolent avec du matériel de récupération mais que tel le tour de France en cyclisme, le Vendée Globe, La Formule Un , le raid Gauloise, il est nécessaire d'avoir des partenaires financiers, une équipe de pros qui réfléchissent et soutiennent à DONF !!! C'est un constat et non une critique puisqu'il y a de plus en plus de coureurs c'est donc l'accès à la course hauturière pour plus nombreux qu'il y a trente ans…même si l'esprit mini se transforme ! Il y aura moins d'amateur à mini budget ! Mais je vais tout faire pour m'adapter et fidéliser avec de partenaires dynamiques !

 

A mon retour, je réalise que ni la classe mini, ni l'organisation de la course au large n'essaient de m'envoyer un mail ou un coup de fil pour avoir de news. (Ils attendent certainement mon bilan ci-dessus en surfant sur mon site…)

 

Qualification hors course: 1000 miles en solitaire Eté 2008

Caroline a pu boucler avec Ma Douce 98 ce circuit de qualification de 1000 milles soit 1852 km d'aventures hauturières. L'objectif de l'année est atteint !

Cette épreuve a été très enrichissante car c'était loin d'être des vacances mais plutôt un enchainement d'événements où il fallait s'adapter en continu. La météo a été changeante en force et en direction ainsi qu'en température et bricolage. De plus, passer une quinzaine de jours en solitaire représente environ la durée de la première étape de la Transatlantique. Le côté magique des rencontres avec les dauphins et les rorquals s'est déroulé presque à chaque foi que le vent tombait, avec une mer lisse comme un lac.

Pour le début du parcours le vent était assez bien orienté pour amener Ma Douce à la première bouée du golfe du lion. Ni trop vite ni trop lentement. Le chargeur de portable fait tomber en panne ce dernier, heureusement grâce aux sémaphores, Caroline laisse sa position pour informer ceux qui la suivent à terre… Après avoir aperçu un poisson lune, le vent s'est renforcé en s'orientant au mieux c'est-à-dire au portant et Ma Douce allait vite, c'était tellement agréable qu'au lieu de ralentir la nuit en diminuant les surfaces de voilure il a fallu faire des manœuvres au large de l'Espagne entre les bateaux pêcheurs espagnols….et arriva alors un départ au tas (bateau gîté) et un bruit fort dans le mât….de nuit impossible de voir le problème et voilà Ma Douce repartie de plus belle….au lever du jour la Grand voile avait des plis….et en fait le Hauban tribord avait transpercé la deuxième barre de flèche….c'est à dire que Ma Douce pouvait démâter à tout moment !!!Oups ! De 6h du matin à 8h40 voilà Caroline en train de faire des grimpes au mât pour rafistoler avec de drisses, avec des vagues pour agrémenter les ascensions….et renforcer le gréement.

Puis le petit temps revient, le repos, mais pas trop longtemps et ensuite la tempête face au vent sur le retour vers la bouée du golf du lion!!! il vaut mieux naviguer sur le bord où il n'y a pas de rafistolage pour aller jusqu'à la bouée du lion mais bien entendu au prés puis en descendant vers la Ciotat le BMS étant encore là Ma Douce se met à l'abri une petite nuit. La moitié du parcours est faite et il faut maintenant aller vers la Corse puis l'Italie. Arrivée à quelques milles de la Corse , Ma douce et Caroline ont droit à un ballet de Dauphins dans un lac méditerranéen sans vent !!!Même plusieurs ballets de dauphins avec au loin des rorquals ! Fantastique ! Il y a aussi beaucoup de méduses. Le matin, Caroline en profite pour se laver à grand seau d'eau, photographier les dauphins, puis se reposer et lire tout en essayant des réglages optimums. Il manque un spi maxi pour faire glisser Ma Douce dans ce genre de météo, la pétole. C'est dans le petit temps qu'on reconnaît la patience des marins parait-il !!!

Finalement la Giraglia arrive un matin et ensuite s'enchaînent l'île d'Elbe, Gianutri, l'Ile d'Elbe et la Giraglia. Avec des passages de nuit à Donf très près des côtes ou des cargos….de quoi tenir les yeux écarquillés ! Super sensations et frissons ! Mais là au lieu de rentrer tranquillement, un nouveau BMS prend effet en offrant un vent courant qui parfois fait reculer Diaboliquement Ma Douce à 4 noeuds et demi en marche arrière !!! Tout en étant sous spi !!Quand le vent tourne et se renforce, les batteries sont trop affaiblies, il faut donc abandonner le pilote et barrer en continu au près bien gîté dans le vent ! Sans laisser gagner la fatigue, il faut tenir en dormant quelques dizaines de minutes la voile à contre et s'énergétiser grâce aux fruits sec ! Heureusement il reste le GPS portable pour se sortir de ce labyrinthe, cap vers Cannes ou l'Italie et se mettre à l'abri d'urgence. Surtout que les hallucinations se multiplient car la fatigue augmente !!! Repos une dernière nuit à l'abris au cap Férat, baie de milliardaires ou le mini fait mini et pense à sa recherche de sponsors….ensuite, après cette tempête retour vers Porquerolles dans une brume épaisse de nuit puis de jour et sur la dernière matinée passage des Embiez sous la pluie….avec un petit vent !

Ma Douce et Caroline sont heureuses de retrouver leur petit port de La Ciotat ce Dimanche. Après un bon petit repas chez ses parents, sieste de 16 heures nécessaire à Caroline pour réaliser que l'épreuve est enfin terminée !

 

Bilan :

Caroline s'est réellement dépasser tout au long de ces journées et nuitées de navigations, elle se sent capable de partir pour une transatlantique avec Ma Douce. Elle a pu gérer avec passion : la navigation, les réparations, les récupérations, les observations, les décélérations et accélérations !!

 

En tout cas la navigation longue, hauturière, en solitaire et sur Ma Douce est un réel plaisir, trouver des solutions aux problèmes tous les jours est gratifiant et rencontrer naturellement les habitants de la mer est à chaque foi une joie mais naviguer sans le jeu de voile en bon état complètement, avec des temps d'entraînement trop cours est stressant.

 

Pour partir dans de bonnes conditions pour la Transatlantique il faudrait avoir quelques semaines de préparations et de navigations et non quelques WE, pour cela il est nécessaire de trouver un budget pour se permettre de moins travailler au club de voile mais être plus sur Ma Douce et la communication.

 

Le budget doit comprendre bien entendu l'inscription aux courses au large, le rapatriement du bateau par cargo et l'assurance et tout l'accastillage, gréement, voiles à changer !!!La dernière étape à franchir est donc la recherche méritée de sponsors !

Salon Nautique International de Paris
1 - 09 Décembre 2007

 

Ce premier we de décembre a été chargé en retrouvailles entre marins, partenaires.

La remise des prix de la transat 2007 donne envie de partir au brésil après avoir échangé avec les skippers en mini.

L'AG a été également riche en échange, en information sur ce rêve de traverser en solo !

De nouveaux partenaires devraient adhérer au projet de Caroline sur Ma Douce.

Bravo aux navigateurs qui on traverser cet océan mythique !

Bravo à Sébastien sur Babouche et à ses équipiers pour son expédition Polaire extraordinaire (traversée par le NO dans les glaces du pôle), son livre est magique !

Il n'y a pas de partenaire principale qui ait encore gagné sa place sur la coque de Ma Douce ! Place au courageux sponsor !

 

 

Bilan De Saison Sportive 2007

 

 

L'objectif :

Naviguer en solitaire en course au large et hors course sur Ma Douce :

Plus de 1500 milles navigués en solitaire en méditerranée et Atlantique dont la Mini Pavois bouclée.

Partager et faire rêver un maximum de personnes (petits et grands) : Projet pédagogique, salon nautique, journée sur la femme, conférence, Kermesse…

 

Moyens :

Financer les voiles :

Seulement deux voiles sur huit on été changées car il manque des partenaires !

Financer les courses (inscription, voyage, grutage) :

Gros investissement de la part du skipper et de la famille, merci aux partenaires technique.

Il faut donc trouver de nouveaux partenaires pour les saisons prochaines.

 

Motivation :

Toujours motivée, le skipper vient de passer plus d'un mois et demi à se consacrer à son mini et à la météo ! L'expérience s'est enrichie et l'envie de traverser l'océan dans de bonnes conditions s'est accrue.

 

Bilan :

Dans l'ensemble la saison s'est plutôt bien déroulée, chaque course a été terminée et les navigations valident donc largement la qualification en course. Une grande partie des voiles sont à changer puisqu'elles ont plus de 10 ans, elles n'ont plus de forme et commencent à se déchirer.

La dureté des tempêtes soudaines et leur fréquence au mois de février et de mai en méditerranée nous montre qu'il faudra trouver une période plus estivale pour valider les 1000 milles hors course ! Ma Douce et Caroline on passé de sacrées épreuves ensemble et s'accrochent volontiers pour un nouveau programme de courses hauturières en mini pour partir traverser l'océan en septembre 2009. En effet les départs de ces transatlantiques sont tous les 2 ans.

Les élèves de l'école maternelle de Ste Catherine ont collé dimanche 17 lors de la Kermesse de l'ASPTT un fabuleux dessin sur la Grand voile.

Alors l'aventure ne cesse pas de continuer, au contraire, le programme va être chargé entre la recherche des partenaires, la préparation physique, les entraînements, les courses et la qualification hors course !!

Pour la rentrée scolaire nous suivrons les copains qui partiront en 2007 sur internet !

Il y aura Laurent Bourgues sur Adrénaline qui traversera avec un joli dessin de l'école maternelle publique de Ste Catherine !

 

 

La Mini Lion du 2 au 10 juin 2007

Course de 500 milles non stop en double entre Port Camargue, St Raphaël et Calvi

 

02/06/07

Nous voici en mer pour la dernière course de la saison….

Un peu stressé par la météo car un BMS a toujours lieu c'est-à-dire que c'est la tempête depuis ce matin et le départ avait été retardé. Sous Geenaker, Ma Douce fonce et c'est bien agréable mais le soir cela devient plus agité !

Finalement la nuit a été active entre mauvaise mer et grimpe au mât….on n'a pas vue le temps passé !

03/06/07

Nous poursuivons nos péripéties au milieu de vagues capricieuses et de courant du Rhône dans une nuit sans étoile…Ambiance….

Puis le matin le faible vent arrive et les négociations entre vagues et courant commencent….

Au large de Marseille, des minis nous entourent, nous sommes toujours dans la course même si c'est la pétole ! Le levé de soleil sur Planié est magnifique….c'est amusant la dernière foi que je suis passé par là c'était dans des creux immense et je me demandais si je ne passerais pas trop prés de ce phare !

Vers 7 h du matin je recommence à grimper en haut du mat car cette nuit les bricolages se faisaient dans de mauvaises conditions ! J'ai pu mettre en ordre les bastaques, tout est ok !

Génial du portant, du spi pour l'après midi, dommage que je n'ai pas mon grand spi ! Mais même avec le medium on se fait plaisir ! Nous passons au large de La Ciotat en passant à tous ceux qui nous suivent via le net !

04/06/07

Quelle nuit difficile à chercher le vent aux alentours des îles de Porquerolles et Porcros, se concentrer sur les sensations pour avancer à peine quel stress ! J'ai beaucoup barré et me suis peu reposé ! Mon chéri, Ben m'avait heureusement préparé des morceaux de musique sur le MP3 que ma mère m'a prêté….cela me tient éveillé avec le sourire ! Dés qu'il y a un peu de vent, le moral remonte. Je regrette de ne pas avoir ma voile d'avant….j'aurais pu m'en servir qu'une seule foi dans la saison, mon voilier n'a pu me la réparer et dans le petit temps c'est horrible de se dire qu'on aurait vraiment pu avancer mieux ! Nous passons le rocher des lions dans l'après midi. Pour nous récompenser de notre patience, les dauphins sont venus nous faire un spectacle. Nous arrivons même à attraper un vent qui nous amène en route directe vers Calvi ! Les orages ne sont pas loin mais nous gênent pas trop !

05/06/07

Nuit entre éclair et tonnerre et gros cargos….Mais nous sommes resté sur notre bord sous geenaker, cela reste un régal ! Au début le pilote ne marchait pas très bien dans les vagues puis il s'est remit à l'œuvre ! Nous passons la marque à Calvi, après une arrivé à toute allure nous voilà pratiquement à l'arrêt pour faire le demi tour sous un rideau de pluie !!!Mais dés que nous nous retrouvons en mer, le vent est de retour est nous somme tous joyeux d'avoir parcouru la moitié du parcours ! Dans la nuit nous apprenons qu'il y a une zone sur 20 milles par 20 milles de filés flottant….les ennemis des dauphins et des ministes car une foi pris dedans…..

06/06/07

Nous scrutons la surface de la mer pour éviter ces filets flottants et ouf nous ne les voyons pas ! La brume nous tombe dessus et les bateaux pécheurs ou cargos apparaissent comme des fantômes, je souffle avec ma trompette pour m'annoncer mais j'ai l'impression que leurs moteurs couvrent ma musique triomphante ! Une tortue et Les dauphins viennent nous remonter le moral car nous n'avançons pas bien vite ! Un pêcheur dans la brume nous a confondu avec sa bouée et plein gaz nous à pris en cible….puis 6 m avant de nous heurter il fait demi tour ouf !!!Quelle purée de pois ! Nous avons déchiré notre spi âgé de 10 ans, il serait temps de changer la garde robe !

07/06/07

Nous nous retrouvons au large de Marseille avec quelques autres minis. La régate est toujours là et miracle voici notre grand spi qui réparait, âgé aussi d'une dizaine d'année, rapiécées… un peu de spi dans la soirée nous donnent de l'espoir mais le vent s'écroulent avec la nuit qui se lèvent…Les nerfs ne lâcheront pas cette nuit là, un peu de repos et la concentration revient, la recherche de la meilleur assiette pour Ma Douce (équilibre du bateau).

08/06/07

Je me suis étonnée, je suis restée calme pendant cette nuit de petit temps avec courant menant au large ! Les dauphins sont venus nous faire encore un joli spectacle ! Ils nous encouragent à leurs manières. Un petit oiseau est venue également animé l'après midi ! La journée est longue mais nous arrivons finalement le soir avant 21h et nous ne sommes même pas les derniers !

Accueil fantastiques des ministes qui ont préparés une fête surprise et bamboula jusqu'à 3h du matin pour nous et nuit blanche pour certains ! Mon bateau est amarré juste en face de la maison du comité….grand merci à l'esprit mini !

 

 

La Mini Pavois 25 Avril - 01 Mai 2007

550 milles en solo Entre La Rochelle et Gijón 64 partants

Météo :

Des coups de vents, des orages, de la pluie, parfois du petit temps

 

25/04/2007

Drôle d'impression de partir pour cette première grande course en solitaire. Je suis excitée et confiante. Je suis bien couverte, on annonce de la pluie et des orages.

J'ai pu manger juste avant le départ, mes bottes me font mal car je n'ai pas reçut celle que j'avais commandée. J'ai le moral. Mon départ est dégagé des autres bateaux, je navigue avec de l'air pur.

Le passage sous le pont de l'île de Ré et fabuleux, ce resserrement des minis mémorable, certains spectateurs perchés, encouragent les bateaux en course.

Au passage des Baleineaux (pointe de l'île de Ré) la pluie est régulière, je vais passer de l'allure du pré au portant, chouette !

La Houle est fatigante car elle est de travers.

26/04/2007

Dure nuit, je suis malade, picotement au bout des doigts, j'ai froid, je suis épuisée et n'arrive pas trop à manger. Ceux sont les séquelles de mes cervicales….Il faut que je récupère de l'énergie ! Je me mets à l'abris, essaie de me réchauffer en ciré dans un duvet !

Ma Grand Voile s'est déralingué, et en l'affalant je m'aperçoit que la latte est cassé, c'est le début des galères ! La bastaque a cassé, le mât fait du houlà hop ! C'est le grand coup de speed réparé rapide et solide avant que tout casse ! OUF ! J'arrive à faire un système de bout, vive le matelotage ! Grosse peur d'arrêter la course et de faire un gréement de fortune. Certains minis ont déjà abandonné !

27/04/2007

Le vent a tourné SE, je suis moins épuisée, je commence à avoir un bon rythme de sommeil par tranche de 20 minutes. J'écoute de la musique avec un mp3 prêté, c'est très agréable ! Je vois l'océan d'une nouvelle manière avec du classique ou du moderne…extra !

J'envoie mon geenaker qui est accueilli par une flopé de dauphins ! C'est magique, merveilleux et ça gonfle le moral à bloc, Youpi !

Je passe la bouée de Gijón je suis loin des premiers mais pas dernière, je me rends compte que ma barre de flèche tribord est fendu d'avant en arrière….Après discussion avec le comité de course, pour éviter le démâtage je fais demi tour vers Gijón la pétole n'accélère pas mon arrivée le courant me stress un peu mais au bout de plusieurs heures, je suis amarrée au ponton et cherche à téléphoner à 3h du matin…puis repos de 4h à 8h.

28/04/2007

C'est jour de fête en Espagne j'arrive avec mon parlé Italiano Spagno marseillais à me faire comprendre et trouve de quoi faire un gros pansement de tissus et résine à ma barre de flèche.

Après un minimum de séchage pour la résine je repars vers 15h, en route pour l'île de Yeu. Au moment de ballaster Je casse la brinqueballe. Tant pis je ne ballasterai pas et ne mettrais pas trop de toile pour protéger mon bon vieux mât ! Enfin une soirée tranquille, j'écris une histoire pour mon fils Matéo, le paysage était entre ciel et mer tout en bleu marine.

29/04/2007

Je pense qu'une baleine est passé respirer un petit cou, et les dauphins sont venus me souhaiter le bonjour, ils sont plus petit que les autres mais très dynamique.

Je navigue bien et rattrape les derniers minis, c'est une belle remontée puis la pétole et les dauphins arrivent encore. Je mange des amandes et des salades, le soir du lyophilisé. Certains minis arrivent à la Rochelle , je me languis, j'ai envie de tout raconter à mes amis et ma famille. Mon homme et notre fils me manquent, je rêve d'eux.

Les dauphins viennent encore me faire la fête vers minuit, je ne les voie pas trop et j'ai l'impression qu'ils soufflent dans un tuba comme des humains !

30/04/2007

Dans la nuit encore un problème de bastaque, je grimpe donc au mât…encore un coup de stress et d'adrénaline mais je répare ! Je pense à mon homme qui a réfléchit avec moi aux différentes manières de monter en solo en sécurité, cela m'aide !

Après mon ascension, le vent se renforcit et la pluie arrive.

Orages forts s'enchaînent, c'est impressionnant et épuisant.

Je dors peu et j'ai moins d'énergie en fin de journée.

01/05/2007

Je suis épuisée, l'énergie me manque, ma Grand voile se coince au niveau de la ralingue, mon winch marche mal. J'essaie de me reposer car je commence à être au ralenti et un peu désorienté…Mon moral est moyen et j'espère que mon mât va tenir bon, je n'ose pas mettre trop de voile pour ne pas le casser, donc je n'avance pas très vite.

En passant derrière l'île d'Yeu le matin, les vagues se calment et j'arrange ma Grand Voile, le moral remonte. Je mange pour me donner des forces.

La descente vers l'île de Ré est au portant avec une bonne vitesse, je garde mon geenaker et malgré le cap j'avance assez vite, je calcule à quelle heure je pourrais arriver….Je n'ose pas mettre le spi (risque pour le mât). Je suis heureuse, la navigation est agréable !

 

 

Salon Nautique La Ciotat 10-18 Mars 2007

 

La semaine s'est passé sous une météo printanière, heureusement car la semaine suivante a été plus que venté! Le mistral a patienté durant le salon!
Caroline a pu présenter à plusieurs reprises son projet de course hauturière, et espère que les sponsors futurs seront encore plus à l'écoute.
Elle s'est passionnée pour raconter son bateau, ses aventures aux visiteurs du salon qui ont pu voir Ma douce à la panne 300 du salon!
Les enfants de Ceyreste, La Ciotat et Marseille ont écouté avec bonheur les conditions de navigations extrême (naviguer seule sans assistance sur le plus petit voilier de courses au large) et les échanges avec la mer, les animaux marins (dauphins, baleines) la nature (dormir à la belle étoile sous les embruns...)
Plusieurs articles ont parus durant le salon parlant du projet de Caroline.
Le nom du voilier est encore à louer, il y a une possibilité de donner le nom pour une ou plusieurs courses de la préparation et/ou le nom pour la transatlantique!

 

500 milles en solo du côté de l'Espagne
22 février - 2 Mars 2007

 

L'Espagne en solo en hivers

22/02/07

18h, Départ en soirée de La Ciotat. Etoiles et croissant de lune viennent m'accueillir.

Ti blues pour ceux qu'on aime et qui restent à terre !

23/02/07

De nuit les cargos passent parfois très prés. Je dors à la belle étoile par fraction de 10 ou 20 minutes maxi pour les éviter Le vent me porte vers le Golf du Lion mais il n'est pas très fort.

Mon rythme de vie sur le bateau semble équilibré (repas, toilette, sommeil, livre de bord, réglage de voile). Soulagement en passant la bouée du Golf du Lion.

24/02/07

Je vais chercher du vent au large. Je trouve un peu de pluie. J'ai plein de bonne énergie même si je m'inquiète de me prendre un gros coup de vent.

25/02/07

La houle est bien formée puis vers midi le vent monte. Gros grain avec pluie avant de passer la bouée de Barcelone de nuit. Je vais assez vite au portant, c'est grisant ! Je suis contente de vivre toutes ces sensations!

26/02/07

Une journée de petit temps, pétole, j'en profite pour me reposer, et faire le plein d'énergie.

27/02/07

Nuit d'enfer, Cette tempête nocturne au cap San Sebastian m'a impressionné par la puissance des vagues (déferlante de 3 ou 4m). Peur que le bateau se retourne…Je préfère faire demi tour dans des surfs endiablés avec très peu de toile voire pas du tout… Difficile la navigation en hivers !

28/02/07

Tremblante de froid, de fatigue et ou de peur je m'abrite à Palamos pour récupérer. Puis me voilà repartie. Beaucoup de pêcheurs se sont aussi mis à l'abri.

01/03/07

Bonjour les dauphins le matin, puis l'après midi le vent se lève. Le moral est revenu. La nuit mon bateau avance bien. Recherche de la bouée du Golf du Lion qui joue à cache cache !

02/03/07

Un coup de vent au portant, Geenaker bloqué au large de Fos et les vagues bouillonnent…je surfe sur de grosses vagues avec très peu voire pas du tout de voile… Petites frayeurs dans les manœuvres, mon bout dehors se fend…Je fais des concours de salade bien huileuse dés 10h du matin pour reprendre des forces…et des amandes. Le passage du Phare de Planier est assez impressionnant car Ma douce est bousculée par les vagues et peu manœuvrante !

Bonjour le Golf de La Ciotat toujours au calme par Mistral ! Repos bien mérité !

 

Salon Nautique International de Paris
2 - 11 Septembre 2006

 

 

De conférences en conférences sur le stand MPM puis de discutions et interviews avec Voile News, Caroline augmente la médiatisation de son projet de transatlantique. Caroline est contente d'avoir passé 3 jours à Paris pour augmenter les contacts et la médiatisation de son défi!

Ce WE a été chargé en rencontres et on espère s'accorder avec de nouveaux partenaires rapidement. En effet il reste encore une bonne part du budget à boucler.

Nous sommes maintenant à 9 mois du départ pour le Brésil et l'inscription s'est fait joyeusement au salon Nautique sur le stand de la classe mini.

L'assemblée générale du dimanche après midi de la classe était bien animée entre les coureurs et le conseil, beaucoup d'informations se sont échangées dont le nombre d'adhérent qui augmente de 90 cette année et un chiffre qui voisine les 474 adhérents, c'est donc l'association de voilier de course au large la plus nombreuse au monde. Sur la route du rhum, plus d'1/3 des coureurs avaient navigué en mini 6.50! Pour les 30 ans de cette course, les membres devrait fêter cela avec les anciens coureurs à l'origine de cette dynamique au mois de septembre avant le départ de la transat!

Denis Rebufat soutient Caroline au salon Nautique à Paris, lors de sa conférence sur le stand de Marseille Provence Métropole (MPM).

Forum des Association
9 Septembre 2006
La Ciotat

Ce samedi Caroline tenait un stand aux couleurs des corsaires ou....pirates.... Le thème du cinéma pour tous les stands avait été proposé et nous avons choisi plus précisément le film Pirates des Caraïbes pour le Défi Voile La Ciotat! Et oui le rêve et l'aventure....


De multiples personnes ont été agréablement étonnés de voir l'exposition originale de la bande dessinée inventé par des moyens de l'école maternelle de Ste Catherine(en ligne sur le site). Il y a eut de nouveaux adhérents à l'association et des t-shirts et casquettes vendus pour soutenir Ma douce et Caroline dans leurs préparations!


Nous refaisons la toilette de Ma douce pour la rentrée (peinture, changement de dérive, révision de l'accastillage et ....des voiles!) L'objectif principal est de trouver un financement pour sa garde robe, les voiles sont trop anciennes et usées pour traverser l'océan!

Merci à tous les partenaires de ce projet, les membres de l'association, les amis et la famille!

 

La MiniMax
1-9 Juillet 2006
Port Camargue

 

Entre un mini 6.50 et une baleine à bosse ou rorqual.....Il y a du contraste!

Contrairement aux autres coureurs, nous avons rapidement eut du vent de face alors que les autres étaient sous geenaker ou spi....Il va falloir trouver rapidement un jeu de voile car dans le petit temps il a est difficile da garder le vent dans des voiles sans formes, avec des anciennes coupes....

Pour glisser avec les autres minis! Donc les distances s'allongent et les météos se différencient!! La motivation est toujours là, nous nous accrochons...

Nous avons pu faire le parcours passant par Porquerolles et Ajaccio, mais nous ne sommes pas allés assez vite pour participer à l'étape et la soirée en corse....

Nous avons endurés des moments de calmes qui duraient plus de 7h parfois, on appelle ça la grosse pétole! Heureusement pour que le moral reste au beau fixe, les baleines et les dauphins nous ont longtemps tenue compagnies à moins de 50 m de Ma douce!!! Ces instants magiques nous ont vraiment marqués! On se sent petits avec une grande chance!

Nous avons maintenant de bons repères pour régler les voiles, récupérer la fatigue, s'alimenter....vivement les partenaires pour optimiser les réglages.

La prochaine étape devrait être début septembre pour faire 1000 milles en solitaires en méditerranée!

 

La Mini Fastnet
3-14 Juin 2006
Douarnenez


La Mini Fastnet une grande course pour des minis!!!

Plus de 100 coques étaient présentes au départ avec des couleurs et des styles différents.

Tous les voiliers ont des voiles récentes, sauf moi en effet beaucoup collaient leurs numéros de voile avant de partir... et moi je collais plutôt du tissus à voile pour les réparer!c'est le moteur du bateau et sans cela j'ai bien compris qu'il était difficile de rester avec les autres minis même en prenant un bon départ (au côté de Tanguy De La Motte )! Le départ était impressionnant avec tous ces voiliers réunis!

Nous avons traversés différentes mers par différentes météo avec faible ou fort vent!

Dés le 3e jour nous avons eut un souci d'énergie et donc de pilote et VHF!

mais nous avons continué sans.

Cette course a durée longtemps plus de 5 jours pour les premiers alors que les autres années en 3 ou 4 jours ce se bouclait!!!!L'essentiel est d'avoir bouclé les 700 milles pour la qualif de notre futur transat et d'avoir profité des changements de vents extrêmes pour mieux régler Ma douce!

Les dauphins, poisson lune et globy céphale étaient au rendez vous!

Longues heures sans vents mais avec courant....

Superbes couchés de soleil, navigation dans la brume qui se découvre au moment du passage de la FastNet (magique) avec du vent qui forcit!

Le passage de nuit de l'île d'Ouessant a été plus difficile que pour la FastNet car le vent s'est arrêté et le courant s'est renforcé en créant des déferlantes qui nous ont baladé non loin des hauts fonds et falaises....une dernière nuit stressante dans ces courants!

Au bout de 7 jours de navigation nous sommes heureux de gagner 700 milles pour la qualif.

Nous avons mieux géré notre rythme de vie c'est à dire pour la gestion de l'alimentation, l'hydratation, le sommeil.....nous comprenons mieux certains réglages du bateau!

Reste à assurer la prochaine course: la mini max qui est une boucle passant par la corse!

 

Le Triangle du soleil 2006
20 - 27 Mai
La Grande Motte

 

Cette première course au large de la saison a été très mouvementé!

Pour participer à cette course le skipper et l'équipier s'entendent plutôt très bien (fille et père...), Ce sont mes parents qui m'ont donnés le goût de la voile au large!

Mais ce n'était pas du tout une course tranquille, avec coup de soleil et pétole, plutôt polaire, pull en laine, cagoule, combinaison TPS et soupe chaude!

Il y a eut sur 26 partant, seulement 11 arrivés de ce circuit en formes de triangles enchaînés entre la grande motte, le Frioul, Sanary.....Certains ont cassé leurs mâts, d'autres se sont fait remorqué par la SNSM ! Quelle météo forte, le vent était fort, la mer agité, avec des vagues croisées et un courant continue au niveau du Rhône! L'objectif était de ne pas casser de grandes parties du bateau pour pouvoir enchaîner le circuit de course au large! Par manque de sponsor je n'ai pas pu encore investir dans de nouvelles voiles, les miennes ont une dizaine d'années, les autres mini souvent en avaient des neuves ou presque! J'ai déchirée (ou le vent a) une voile, cassé une dérive, eut un problème d'énergie pour la VHF et le pilote....beaucoup de problèmes à résoudre en plus de la navigation par vents de face et courants fort! Je me suis accrochée mais à la fin il était pratiquement impossible de franchir une bouée car le courant et le vent m'obligeaient à tirer des bords carrés, c'est à dire que sur 20h je revenais à mon point de départ! Nous décidons alors de nous abriter mais impossible d'aller au port le plus proche car météo trop forte, direction demi tour, vers le Frioul puis le vieux port de Marseille. Il est trop tard pour continuer la course, la météo tellement forte que ce n'est pas sage de persister, c'est déjà bien d'avoir le bateau et le mât en état!!

Je ne peux donc utiliser ces milles que j'ai éprouvé lors de cette course car je n'ai pas terminé le circuit, la VHF n'émettant plus, le comité commencé à se demander où j'étais, ils étaient prêt à rechercher Ma douce....

Le Bilan positif c'est que je ne m'endors pas sur les lauriers, j'ai pu faire une liste des choses à améliorer autant pour l'équipage que pour Ma douce! C'était un très bon entraînement en navigation de louvoyage, très peu de portant....

La saison ne fait que commencer, il va falloir assurer les milles de qualification pour la transat en solo de 2007.

 

02/03/06 : Avant même l'ouverture du salon, retrouver en exclusivité la vidéo de présentation réalisé par l'association Tout Visuel (12.5 Mo) en cliquant sur l'image ci-dessous:

04/03/06 : Grand moment d'émotion au Salon nautique, après une conférence où Caro à présenter son projet devant une salle remplie, Marc a conclu en expliquant qu'il était très enthousiaste de parrainer Caro et qu'il l'a supporterait jusqu'au départ de la transat à La Rochelle

Ensuite, Marc a baptisé Ma douce devant notre Caro émue

 

Retrouvez le film du baptême réalisé par l'asso Tout Visuel (9 Mo) en cliquant sur l'image ci-dessous:

06/03/2006: Rencontre avec Ellen MacArthur

10/03/2006: Venez nombreux acheter au salon le T-shirt et la casquette de Caro afin de la soutenir dans son projet: